
La nouvelle sensibilité

Les contrecoups de la globalisation
Mal-être, violences, souffrances sociales, atteintes à l’environnement
lors que l’humanité avait placé beaucoup d’espoirs dans les avancées technologiques, nous constatons aujourd’hui que tous ne bénéficient pas de cette prospérité escomptée. Elles se révèlent au contraire, chronophages, entraînant l’homme dans des impasses et dans une accélération des problèmes qui augmentent l’injustice, les inégalités et les déséquilibres, qui sont autant de sources de violence.
Un progrès paradoxal
Malgré les progrès de la science, l’Humanité connaît une récession : la faim dans le monde, la pauvreté croissante, la surpopulation, font le lit de nouvelles maladies, apportant de ce fait un contrecoup au progrès. Les courants psychologiques prolifèrent mais jamais l’homme n’a été soumis à autant de tensions existentielles ni à autant de doutes. Il est solitaire, isolé au sein des grandes villes malgré le développement des moyens de communication.
La globalisation croissante du monde revêt quatre aspects interdépendants

Les inégalités se creusent, nous sommes de plus en plus assujettis à une minorité de nantis entre les mains desquelles se concentrent pouvoirs et richesses. La majorité d’entre nous s’enfonce dans la précarisation d’un monde concurrentiel centré sur le profit immédiat d’actionnaires privés, entraînant une adaptabilité dépersonnalisante.





Les affaires qui entachent le monde politique illustrent le degré de corruption. Les fausses promesses, afin de manipuler l’opinion publique, compromettent la relation des citoyens avec la classe politique.
L’homme est broyé par un système qui lui échappe et ne comprend qu’une seule chose : face à l’impuissance des gouvernements à changer la vie, face à un avenir morose, il lui faut tout transformer pour échapper aux anciens schémas du profit.
Le contexte est devenu anxiogène rendant le quotidien parfois angoissant, voire menaçant. Face au bouleversement des repères symboliques traditionnels, à l’éclatement de la cellule familiale, à la sensation d’un manque permanent et à la démission des institutions qui faisaient autrefois références, advient un sentiment d’être dépassé et impuissant. Les opportunités se raréfient et les chemins de vie autrefois tous tracés sont saturés et confus.
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